Ça nous apprendra à mettre les oiseaux en cage
Le file… Le temps file tellement qu’il rechigne même à me laisser le coucher sur le papier. On se demande ce qu’il reste. Latence, c’est comme si la vie m’avait mise en attente. Je patiente au bout du fil, coincée dans le vestibule, à écouter les Quatre Saisons de Vivaldi en boucle. Je retiens mon souffle et je n’en peux plus d’espérer. Il reste si peu. Quelques mots, quasiment plus d’amis, et seulement les traces des baisers effacés sur une bouche que le rouge à lèvres a déserté depuis longtemps.