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Jane Campion - Sweetie (1989)

Jane Campion - Sweetie (1989)

 

Quand en 1989 Jane Campion réalise Sweetie, son premier long-métrage, elle n’est pas encore la réalisatrice qu’on connaît, saluée chaque année à l’approche du Festival de Cannes, dont elle est la seule femme à avoir gagné la Palme. Le film est toutefois nourri des obsessions et motifs qui parcourent toute l’œuvre de la Néo-Zélandaise, que cette ressortie donne l’occasion d’appréhender de nouveau en salles. Mais si on prend les choses dans l’ordre, c’est à son premier court-métrage réalisé sept ans plus tôt, An Exercice of Discipline – Peel, que Sweetie ressemble le plus. Avant d’être un excellent portrait de femme, comme le seront tous ses films, Sweetie est une représentation de la famille – une famille étouffante, enracinée en chacun de ses personnages. Dans la suite de sa filmographie, Jane Campion ne filmera plus que des femmes émancipées de ce cadre, à commencer par la Ruth de Holy Smoke – une des premières scènes de ce film précisément, qui voit les proches de Ruth s’inquiéter au pays pour la jeune femme qu’ils croient perdue dans son voyage en Inde et aux confins de la spiritualité, semble située dans le cadre même dans lequel se débat la protagoniste de Sweetie ... (Marianne Fernandez)

https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/sweetie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sweetie_(film,_1989)