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Emilien PLAYE

Le lithium comme métaphore vers le paradoxe sinon la contradiction. Le lithium et l’amour sont partout. Entre dilemme psychique, attachement quasi-suicidaire aux objets, aux souvenirs, à certaines relations humaines, aux substances qui sont à la fois attirantes et finalement toxiques.

Aujourd’hui (je ne garantis pas que demain ce soit encore le cas), mon travail s’articule essentiellement autour de l’expérience d’une image photographique. Je suis aussi un conteur, j’aime raconter des histoires - mon expérience réelle ou fictive du monde qui nous entoure. Ma pratique artistique se base essentiellement sur l’image et tout ce qu’elle induit. A savoir la reproduction – représentation de quelque chose ou de quelqu’un. Je passe principalement par l’écriture, la poésie, le dessin et sa composition symbolique, la photographie et son procédé chimique, la vidéo, le collage, les codes picturaux et la musique de tout temps, l’anachronisme, le décalage, la marge et les guillemets. Parler, raconter de la merde, les gens qui se la pètent naturellement, les arrêts sur image. Entre humanisme et gribouillage. Performeur silencieux. Mes recherches se centrent de plus en plus autour de mon expérience au temps et en tant qu’esprit dans un corps. Je cherche à rendre la lumière aux possibles oubliés*. En attendant, je divague de temps en temps. Certains mettent du vin en bouteille, d’autres gravent leurs souvenirs sur du papier. Désir d'introspection, de l'idylle et ses abîmes passant par l'imagerie mentale. La poésie du monde. 

*mes souvenirs

La vie,

L’amour,

La mort.

Avec ça j’ai de quoi m’occuper.