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David Michael Clarke

David Michael Clarke

Artiste & Enseignant.

Formation

Glasgow School of Art, Scotland. BA 1988-1991. MFA 1997-1999.
Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes, France. Post-diplôme 1999-2000.

Biographie

Artiste britannique installé en France, David Michael Clarke s’amuse à faire se côtoyer des oeuvres d’art avec des situations issues de son quotidien. Sur le double principe de la rencontre et d’une pensée à la dérive, il détourne, arrange, s’approprie, multiplie et croise les registres culturels, qu’ils soient populaires ou savants. Il affectionne tout particulièrement, et non sans malice, les glissements de sens entre la culture de son pays d’origine et celle de son pays d’accueil. Interrogeant le langage, ses jeux de mots sont bien souvent le point de départ de projets artistiques qui peuvent prendre la forme d’événements ou d’objets qu’il prend soin de faire jouer avec le milieu qui les accueille. Son attention au contexte l’amène à habiter les lieux et à créer des moments de convivialité.

Selon Didier Lamandé, le travail de David Michael Clarke se poursuit selon quatre modalités. La première est la création d’oeuvres en relation avec un lieu, telles que « Le Hérisson volant » ou « L’Unité d’habitation pour 24 lapins ». La seconde consiste à réactiver des oeuvres de son propre répertoire ou celles d’autres artistes, designers ou architectes tels que Rietveld, Le Corbusier ou Mies Van Der Rohe. La troisième est de demander le prêt d’oeuvres à d’autres artistes ou à des institutions en leur expliquant la nature de l’exposition, comme il l’a fait récemment au Musée Calbet et au centre d’art La Cuisine de Nègrepelisse. La quatrième enfin consiste pour David Michael Clarke à intervenir sur des oeuvres empruntées en ayant soin au préalable d’obtenir l’autorisation des artistes concernés, comme sur « La niche » de Michel François, ou sur la pièce « Un mètre carré de rouge-à-lèvres » de Fabrice Hyber.

Cette pratique, que l’on pourrait nommer collaborative, n’est pas sans poser la question de l’auteur, du statut de l’artiste, ainsi que celle de la nature d’un tel projet. Depuis quelques années David Michael Clarke s’intéresse tout particulièrement à l’architecte breton Roger Le Flanchec, connu pour sa résidence « Hélios » à Trébeurden, seul exemple d’unité d’habitation réalisée en France suivant le modèle de Le Corbusier. Pour sa résidence-mission à Vitré, et en partenariat avec La Cuisine de Nègrepelisse, l’artiste s’inspire d’un autre bâtiment de Le Flanchec, la « Maison Haricot » de M. et Mme Orain à Lannion.

http://www.davidmichaelclarke.com